Dans un premier temps, les écrivants ont inventé un personnage et décrit son environnement, tout en écoutant une Gymnopédie d’Erik Satie.
La seconde partie, plus ludique, consistait à réinventer des paroles sur des chansons du répertoire classique enfantin..

 

 

Un ramasseur d’algues ou de coquillages.
La mer, à marée montante, les vagues, le ressac, des traces de pas sur le sable humide.
Transhumance humaine, sur la route des gens qui marchent à la queue leu leu, charriant leurs bagages, silencieux.
Grande mélancolie, les champs déserts, grandes étendues vertes, des champs vides à perte de vue. Horizon lointain, le ciel est couvert, nuages lourds, quelques rayons de soleil percent les nuages de temps à autre.
Marche silencieuse de la colonne humaine. Les enfants ne jouent pas, ils suivent, avec un regard vers le laboureur de la mer, qui continue son travail, indifférent à ce cordon humain.
Les pas sur le sable s’effacent au fur et à mesure que l’eau monte, le laboureur recule vers la plage. Il se rapproche des gens qui marchent sur la route côtière. Il finit par arrêter son travail et les regarde immobile tournant le dos à la mer, sans rien dire. Il se met à marcher sur le bas-côté de la route, là où l’herbe pousse. Il avance le seau à la main, le râteau sur l’épaule, tête baissée. La mer a envahi l’anse. Il n’y a plus de plage.
Sous le ciel très bas, les routes se séparent. La colonne continue d’avancer sur la route. Le laboureur prend le petit chemin vers sa maison. Les enfants tournent la tête vers la chaumière à la cheminée qui fume.

Marie


 

L'enfant s'est réveillé Dans le matin frais de ce nouveau jour qui est rose et clair
La fleur au jardin attend la belle lumière
Doux l'enfant, il n'a pas pleuré
Il a regardé le plafond tranquillement
Et maman est venue les bras tendus
Ils se sont regardés tendrement
Puis emmené, ils sont sortis dans le jardin
Respirer, humer, écouter
Le printemps chantait le renouveau
Verte la feuille, rose la fleur, gazouille l'oiseau
la rosée a caressé ce monde
la mère et l'enfant se sont embrassés.

Sylvie


 

Tu mènes ta solitude, dans ces grands espaces vierges, Jean, de ton pas lourd et pesant et pourtant si léger. La terre ne se marque pas de ton pas. Et ta trace est partout. Tu vas, droit devant, t’accordant mille détours indispensables. Pas de pause, que des pas. Longs ou non, lourds et légers, dans ces contrées vierges. La brume qui t’entoure te dissimule, te protège. Et pourtant le soleil n’est jamais loin. Et notre regard te cherche. Parfois te trouve. Et tu marches seul. Accompagné de toute l’humanité qui t’habite. Accompagné de ta présence au monde. Accompagné de tes pas, longs ou non, lourds et légers. Arriveras-tu au bout de tes pas, Jean ? Ou sais-tu déjà que ton but est ta quête ?

Catherine


 

Samedi 29 Avril 2017
Sur un air de « Aux Marches du palais »

>Je n’aime pas les mains molles
Je n’aime pas les mains molles
Molles comme des guimauves, lon la
Molles comme des guimauves.

Rien n’ vaut une bonne poignée,
Rien n’ vaut une bonne poignée,
Une poignée ferme et franche, lon la
Une poignée ferme et franche.

Mains poisseuses, idées creuses,
Mains poisseuses, idées creuses,
Doigts collants, rêves perdants, lon la
Doigts collants, rêves perdants.

Monsieur si tu voulais,
Monsieur si tu voulais,
Tu changerais de poigne, lon la
Tu changerais de poigne

Change donc de logiciel,
Change donc de logiciel,
Si tu veux voir mon ciel, lon la
Si tu veux voir mon ciel.

Un poisseux n’a pas d’amoureuse,
Un poisseux n’a pas d’amoureuse,
Tu n’auras pas mon corps, lon la
Tu n’auras pas mon corps.

Marie et Hélène


 

Chanson sur la mélodie de "Au clair de la lune"

Dans notr' petit' rue
J'ai un nouvel ami
Il arrive tout l'temps quand le ciel s'assombrit
Je le trouve' petit
Et vraiment rabougri
Alors je l'attends tous les soirs en mangeant.

Dans notr' petit' rue
A la fin d'a journée
Mon goûter en main
Je cours à tout' volée
je m'assied par terre
et rêve à l'univers
Quand surgit l'éclair
Qui me terrasse par terre.

Dans notr' petit' rue
l'ami est revenu
Il m'a vu par terre
Et ne su pas quoi faire
Le temps lui montra
Qu'il pouvait être là
Et je me levai
Pour bien le remercier.

Dans notr' petit' rue
je l'ai bien attendu
je n'avais pas compris
Qu'il était r'parti
Car la pluie n'était pas
Au point aujourd'hui
Vous devinez ainsi
Quel est mon ami.

Sylvie


 

Sur l’air de "Au clair de la lune"

Tu marches sur la dune
Du sable jusqu’aux g’noux
T’as pas l’habitude
De ce sirocco
T’as perdu Neptune
C’était ton chameau
Il a l’infortune
D’être parti trop tôt

Perdu dans l’désert
Tu crèves de soif
T’es seul sur la terre
Tu rêves d’une terrasse
Ohla mais que vois-je ?
Un serpent tout jaune
T’as bien les chocottes
T’as même les foies

Le serpent s’enfuit - hi
C’était pas ton heure !
Tu penses à la pluie - hi
T’appel’rai bien ta mère
C’est alors qu’arrive
Un p’tit bonhomme blond
Je te l’donne en mille,
Il veut un mouton !

Catherine


 

Sur l’air de "À la claire fontaine"

Au mystère de la vie
je l'ai trouvé si trouble
Que je m'y suis noyé
IL y a longtemps que de poisse
Jamais je ne t'aimerais
Sous la plus haute marche
Je suis tombé bien bas
Sur le bout de la rampe
Le projet chantais
Monte, poisse, monte
Toi qui à le planning
Tu as le projet à cœur
Moi je l'ai embourbé
C'est pour ce petit complot
Qui ne peux plus m'aimer
pour ce tout petit projet
Que je lui refusais
J'ai perdu mon projet
Sans l'avoir digérer
pour un peu de poisse
Que je méritais

Pierre


 

Sur l’air de "À la claire fontaine"

Dans la campagne verte
Trônait un olivier
Tous les oiseaux sur terre
pouvaient s’y réfugier

Oh magnifique nature je t’aime
Pourquoi l’homme t’a tant meurtrie

L’immensité des mers
aux reflets argentés
Les poissons trouvent repère
En ballets colorés

Oh magnifique espèce je t’aime
Pourquoi l’homme t’a tant blessée

Oiseaux, oiseaux chantez
Egayez nos matins
Volez dans le ciel zébré
de nuages malins

Oh magnifique espèce je t’aime
Pourquoi l’homme t’a tant blessée

Montagne dressée aux cieux
Si fière de dominer
Connais-tu nos aïeux
Etaient-ils tout respect

Oh magnifique nature je t’aime
Pourquoi l’homme t’a tant meurtrie

Arbres fruitiers vergers
Offrez nous vos beaux fruits
Jardins de fleurs, forêts
Embellissez nous vite

Oh magnifique nature je t’aime
Pourquoi l’homme t’a tant meurtrie

Danièle