« Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. Il en avait toujours été ainsi. Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. Le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité. »
Pour survivre à un drame personnel, un homme ne trouve qu'un remède : se tourner vers la beauté. Antoine a tout abandonné, et notamment son brillant métier de conférencier et professeur d'histoire de l'art à Lyon, pour devenir simple gardien au musée d'Orsay ; il tente ainsi de se réparer.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous plonge dans l'intimité d'un homme abîmé par la vie et j'ai aimé m'attacher à ce personnage. C'est un récit empreint de bienveillance et de compassion parce que l'auteur pose un regard sensible sur des êtres fragilisés. Il nous propose un beau cheminement vers la beauté de l'âme et celle de l’art.
David Foenkinos a su trouver les mots justes et pose une question essentielle : la beauté peut-elle nous sauver ?